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Une journée particulière à Buenos Aires "Deus oeconomiae est fascista" (Carnet #5)

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  Cette semaine a été marquée par les « débats » parlementaires menant au vote de la loi dite « omnibus » (comprenant des centaines d’articles) qui a été sanctionné vendredi 2 février par une ample majorité. Elle devrait être encore amandée -probablement sur des points non-

Une journée particulière à Buenos Aires "Choc partout, justice nulle part" (Carnet #4)

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  Avec des amis, on se demande si nous ne devrions pas organiser une manif contre Naomi Klein. En effet, La stratégie du choc (2007), qui démontait la manière dont des politiques néo-libéral (ou du capitalisme du désastre) s’imposait suite à des chocs (provoqués ou fortuits) sur la société, semble avoir été pris pour un manuel par le gouvernement de Milei. Un peu comme La Bataille d’Alger de Pontecorvo (1966) a servi de matériel didactique aux forces contre-insurrectionnelles, Klein semble un livre de chevet des barjots au pouvoir. Et puisque c’est la mode de diriger son courroux vers n’importe qui, pourvu que le groupe ou la personne visé n’ait strictement rien à voir avec la misère qui motive ce courroux, il nous semble judicieux de s’en prendre à Naomi. Il y en a marre de taper sur les plus riches qui, eux, sont responsab

Une journée particulière à Buenos Aires "Un complot, des qomplots" Carnet #3

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A chaque fois qu’un énergumène tel que Milei arrive à la tête d’un État, on se demande : mais, enfin, comment est-ce possible ? Et les raisons invoquées sont si nombreuses et diverses qu’elles se noient dans un flou artistique savamment entretenu. Pourtant, c’est simple : l’extrême-droite arrive au pouvoir avec le soutien de la droite. Cette droite, qui ici se dit « raisonnable », là « antitotalitaire » ou encore « républicaine », appelle à voter l’extrême-droite. C’était vrai hier en Allemagne, ce le sera demain en France. La séquence de Milei a l’avantage de l’explicite. Il n’y a pas la moindre ambiguïté. Macri, l’enfant chéri du FMI de madame Lagarde, a tout simplement appelé à voter Milei. Sans ce soutien, des millions d’indécis auraient voté blanc. Par anti-péronisme, ceux-là ne pouvaient voter Sergio Massa mais, effrayés par les outrances de l’ultra-libéral, ils hésitaient à embrasser le cinglé. Macri les a convaincus de l’absence de danger. Pris d